Un petit billet pour souhaiter à tous mes lecteurs une bonne année 2019.
L’année 2018 fût plus que calme sur le blog. En fait, elle est à l’image de mon activité aéronautique ! Cette année fut très chargée pour moi, avec la construction de ma maison. J’en avais aussi un peu marre de la route pour me rendre à Saucats, j’avais donc pris la décision début 2018 de changer de club pour aller voir du côté de l’aéroclub présent sur Bordeaux-Mérignac !
Bref, le temps de m’inscrire dans ce nouveau club puis de programmer les quelques vols nécessaires pour me faire lâcher sur le terrain, j’étais à nouveau opérationnel fin octobre !
Il faut dire que Mérignac est assez loin des terrains que je pratiquais jusqu’alors. On passe ici sur une plateforme qui est un aéroport international qui accueil plus de 6 millions de passagers par an, avec le trafic d’avions lourds qui est associé, et donc les risques et contraintes inhérentes sur l’aviation légère qui souhaite se rendre sur le terrain.
Le « lâcher plateforme » m’a permis de mettre en pratique les aspects théoriques sur les turbulences de sillage apprise il y a désormais presque 10 ans pour le théorique ! Pour être à l’aise et s’intégrer dans le trafic à Mérignac, il faut aussi apprendre à réaliser des approches un peu plus « opérationnelles », afin de ne pas bloquer les axes. Nous avons en effet la chance d’avoir sur le terrain des contrôleurs qui nous intègrent avec brio entre les trafics commerciaux, nous autorisant à nous poser entre 2 atterrissages de liners espacés de parfois seulement 3 ou 4 minutes. Quelques vols avec un instructeur familier de la plateforme ne sont donc pas de trop pour apprendre à s’intégrer au mieux dans cet environnement généralement peu familier du pilote PPL.
Depuis que je vol dans la région, j’avais en effet de nombreuse fois transité dans la CTR de Mérignac, mais je n’avais jamais posé mes roues sur le terrain. Si le transit est une simple formalité, atterrir sur la plateforme reste un exercice intéressant et pas nécessairement trivial pour un petit pilote PPL !
Bref, en ce 2 janvier, j’ai réussi à caser mon premier vol en tant que commande de bord au départ de Mérignac. Avec en cadeau bonus un décollage en piste 29, que je n’avais pas du tout pratiquée avec instructeur (la piste préférentielle à Mérignac est le 05-23, plus longue et mieux orientée par rapport aux nuisances pour l’agglomération bordelaise). L’occasion de me faire la main sur la lecture de carte des taxiways de l’aéroport ! Ouf, roulage sans boulette !
J’ai partagé ce premier vol sur cette nouvelle plateforme avec ma famille. Pour la première fois nos 2 enfants étaient seuls à l’arrière du DR400 puisque notre fille n’a plus l’âge pour voyager sur les genoux de maman en avion. C’était vraiment super de les voir tous les 2 assis l’un à côté de l’autre. Et définitivement, le DR400 est un avion génial pour les enfants : en place arrière, même un petit enfant de pas encore 3 ans à une superbe visibilité sur le sol, grâce à la verrière très englobante. En prime, ils ont eu droit à un décollage aux premières loges de l’hélicoptère de la gendarmerie (leur parking se trouve juste à côté de celui de l’aéroclub), à un défilé des 3 camions de pompiers d’aéroport, et à l’essai d’une lance de l’un de ces camions, aperçu lors de notre roulage ! Le vol avait lieu à un moment assez calme sur plateforme, nous n’avons pas suivi d’avion de ligne, mais j’ai hâte de voir leur réaction lorsque cela arrivera !
Bref, l’année 2019 devrait voir bien plus de vols que 2018, je dois de toutes façons faire mes 12 heures pour proroger d’ici fin avril !!!