Laché sur DR400 !

Samedi 09 octobre 2010, premier vol prévu à 10h sur le DR400-180 F-GTPX du club. L’objectif en vue depuis quelques séances est le lâcher machine, afin de pouvoir envisager la grande nav solo pour le PPL…

Mes dernières séances sur le DR400 ont été assez difficiles, car c’est un avion beaucoup plus fin que le Cessna 152 de ma formation initiale… j’ai notamment au beaucoup de mal pour la prise en main de l’avion (stabilisation etc etc…), et aussi pour le dosage de l’arrondi à l’atterrissage… La stabilisation en vol est rentrée peu à peu, par la force des chose, mais c’est moins le cas de l’arrondi à l’attero, qui était encore « sauvé » par mon instructeur à chaque tentative lors de ma dernière leçon il y a 3 semaines.

Ce matin nous mettons en route à 10h, pour des tours de piste. Le vent est nul, c’est le temps idéal pour des tours de piste sans difficultés particulières. Le décollage se fait donc en piste 02. Aligné, nos 180 CV s’ébrouent. La puissance est affichée, les paramètres dans le vert, pas d’alarme et le badin est actif, on continue. 300 ft, on rentre les volets, on coupe la pompe. On est rapidement en vent arrière, je prépare l’avion, jusque la, tout va bien ! Virage en étape de base puis en finale, pleins volets, je chope mes 130 km/h. On franchit le seuil, je réduction de puissance, la piste approche, hop, arrondi, juste ce qu’il faut… je voit du coin de l’œil que Bertrand n’as pas touché au manche, YES !!!!! c’est la première fois que je pose cet avion vraiment tout seul ! Y aurait-il eu LE déclic ? On repart pour un nouveau tour de piste, histoire de voir… Finale stabilisée, le plan, la vitesse, j’essaye de bosser l’axe, j’ai une tendance à toujours me poser sur le coté gauche de la piste. Arrondi bien dosé, les roues touchent, et Bertrand n’a toujours pas touché le manche ! Yeaaah ! Cet attero était assez long car sur ce DR400, la manette des gaz est assez dure en fin de course, et je n’était donc pas plein réduit. Allez, hop, on repart ! On s’en fait encore un troisième, puis un quatrième. Et toujours tout seul ! On s’arrête la pour ce vol qui aura duré une demi-heure. Pour Betrand, je suis « lâchable », car mes atteros sont suffisamment propres, mais il faudrait au préalable qu’on ai fait la séance pour repérer les angles de plané de l’avion, exercice que je n’ai pas encore fait. On le fera donc à 16h, puisque j’avais un second créneau programmé ce jour, mais l’exercice dure une quarantaine de minutes, mais alors le lâché machine ne sera pas pour aujourd’hui car l’avion est pris après.

16h, on s’installe à nouveau à bord, le vent s’est un peu levé, mais franchement rien de méchant. L’objectif de la séance est de repérer les angles de plané de l’avion (AP et 2AP), histoire de repérer les zones atteignables en vol plané en cas de panne moteur. L’exercice est simple : se reporter à 500 ft/sol à la verticale d’un point caractéristique à 150 km/h. On coupe les gaz histoire de visualiser le point d’aboutissement du vol plané. On remet les gaz et on reprend nos 500 ft/sol/Vi=150 km/h, on se reporte verticale  du point caractéristique, puis on visualise l’angle de planée avant lorsque l’on atteint la verticale du point, on continue jusqu’à être à la verticale du point d’aboutissement, pour visualiser l’angle simple de planée arrière. On se reporte ensuite à la verticale du point caractéristique avec un angle de 90° pour repérer l’angle de plané droit, puis on fait un 180° pour repérer l’angle de planée gauche. On recommence l’exercice avec une hauteur de 1000 ft/sol pour repérer l’angle double de planée. On profite de cette deuxième partie de l’exercice pour faire nos virages à 60° d’inclinaison, exercice intéressant car il faut augmenter la vitesse jusqu’à 180 km/h, entrer en virage an gardant l’altitude, sortir du virage, et reprendre les 150 km/h.

Trace GPS du vol de placement des AP du 09 octobre 2010
Trace GPS du vol de placement des AP du 09 octobre 2010

Retour au terrain. Finale, arrondi, les roues touchent le sol. Bertrand me reproche un arrondi pas suffisamment prononcé. C’est noté pour les prochains toujours de pistes. Retour au parking, je remet l’avion devant la pompe. 17h10, je n’ai toujours pas aperçu le pilote qui devait prendre l’avion après moi, et bingo, je voit qu’il a supprimé sa réservation. Je le signal à Bertrand, qui me suggère de repartir. Je refait les pleins et nous mettons en route.

Premier tour de piste, Bertrand me piège en très courte finale. En effet, au moment ou j’entamais mon arrondi, il me demande de remettre les gaz, et j’ai fait l’erreur de ne pas reprendre ma demi-assiette de montée avant de re-appliquer la puissance. Il rattrape le tout, et on repart pour un tour de piste, on ne m’y reprendra plus. En vent arrière, j’annonce une option, ce qui ne manque pas de faire rire Bertrand. Finale, arrondi, les roues touchent le sol. Bertrand me demande de contrôler ma vitesse et de le déposer en bout de piste. Yesss ! Je dépose Bertrand, fermeture de la verrière, me voila seul à bord. Je recycle l’avion pour un décollage puis je remonte la piste. Aligné en 02, j’applique la puissance, la puissance est affichée, paramètres moteurs dans le vert, pas d’alarme, badin actif, je continue. On grimpe et je ne tarde pas à me retrouver en vent arrière. 3700 ft, on sort les volets, la pompe, la réchauffe, et on oublie pas la radio. Virage en base, j’entame la descente. Puis virage en finale. Pleins volets, 130 km/h. Franchissement du seuil, plein réduit, j’applique les conseils de Bertrand, j’arrondis un peu plus franchement. La vitesse descend, l’avertisseur de décrochage retentis, je vol à quelques centimètres du sol, je bloque l’assiette, et me voila au sol ! Yeah, ça c’est fait. Je regagne le parking ou je retrouve Bertrand. C’était pas gagné le lâché pour aujourd’hui vu comme le planning de l’avion était chargé, mais ça c’est fait, et ça c’est cool !

Prochaine étape, refaire une bonne nav avec Bertrand (on à déjà programmé la nav, ça sera Pontarlier – Annecy – Bellegarde – Pontarlier, avec un itinéraire relativement « imposé »  histoire de rajouter un peu de difficulté) pour bien replacer les choses, puis ça sera la « grande nav solo » (270 km), et on ne devrais plus être loin du brevet.

Bilan de la journée :

  • 1h40 de vol sur DR400
  • 7 attero, dont un solo
  • 1 lâcher machine !

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