Première variante : glasscockpit !

Le mois de juin aura été pour moi l’occasion d’ajouter ma pemière variante à la qualification SEP (avion monomoteur à piston) : la variante glasscockpit (EFIS, Electronic flight Instrument System pour les intimes). Mon aéroclub est en effet doté d’un superbe Cessna 172SP 180CV équipé d’un Garmin G1000.

Le C172 G1000 F-HFPG de mon aéroclub
Le C172 G1000 F-HFPG de mon aéroclub – (C) Christian Laverdet

L’avion américain par excellence : pas de réchauffe carburateur (moteur à injection), le transpondeur qui passe automatiquement du mode ground vers le mode vol au décollage, pas de recalage de directionnel ni de réglage de l’horizon artificiel, pilote automatique… En revanche, ils ont fait fort pour la visite prévol : l’avion est équipé de pas moins de… 13 purges de réservoirs (oui, 13, vous lisez bien ! 5 sous chaque aile et 3 sous le fuselage).

Cockpit de Cessna 172SP G1000, quasi identique à celui de mon aérolcub
Cockpit de Cessna 172SP G1000, quasi identique à celui de mon aérolcub
Pour comparaison, le cockpit d'un 172 a instrumentation classique
Pour comparaison, le cockpit d’un 172 a instrumentation classique

J’ai trouvé cette machine étonnamment fine : je me suis fait avoir plusieurs fois avant de réussir à la poser en vol moteur réduit. En effet, même plein réduit/pleins volets et à VFE (vitesse maximale volets sortis), le taux de chute reste assez faible, et je me suis trouvé plusieurs fois bien trop long. Rien à voir avec ma précédente expérience sur Cessna, en 152, qui lui est une vraie pierre une fois que les volets sont complètement sortis. De même en finale, le régime moteur doit se piloter de façon très fine sous peine d’augmenter la vitesse de façon trop importante (certes c’est un 180CV mais j’ai terminé mon PPL sur un DR400 180CV et je trouve le pilotage des gaz en finale bien moins sensible sur DR…). La machine est aussi assez démonstrative en termes d’effets moteurs et d’effets induits par le braquage des volets.

Il faut également se faire à l’affichage synthétique type glasscokpit. La ou sur une instrumentation classique, chaque instrument à sa fonction et donne une (rarement 2) informations, la, l’ensemble des informations se trouvent mélangées sur une même surface d’affichage et souvent présentée numériquement. La lecture d’une information demande, au moins pour le moment, un réel effort conscient (exemple, pour la vitesse, sur un avion avec instrumentation classique, je me rend compte que c’est la position de l’aiguille que je lis : une fois qu’on a repéré les graduations, on ne les lit plus vraiment : je sais qu’en finale, mon aiguille de vitesse doit se trouver à une certaine position. Sur avion glasscockpit, il faut lire numériquement la donnée numérique et l’interpréter).

Bref, de quoi s’amuser un peu avec une nouvelle machine et changer un peu du DR400 😉 .

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2 thoughts on “Première variante : glasscockpit !

  1. Hello !

    Le C172S G1000 est vraiment une beauté de construction et son utilisation est vraiment extra !
    Par contre tu as 13 purges, non pas 12 ^^ 5 sous chaque ailes mais 3 sous le moteur 😉

    Bon vol à son bord ! 😉
    Fabien

    1. Effectivement, c’est bien 13 et non 12… j’avais eu un doute en écrivant et j’ai repris le document du club, dans lequel il est écrit 12… je corrige chez moi et je signalerai au club à l’occasion 😉 .

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