Samedi, je me rend au club en début d’après-midi, équipé des nouveaux bâtons de marshalleur hi-tech que j’ai commandé sur le Net. Guillaume part en vol au moment où j’arrive au club, et dés sont arrivée, je l’accueil et le guide sur le parking avec les bâtons, la grande classe 😉 .
Aujourd’hui, le vent est fort, très fort, ma leçon s’annonce sportive, d’autant que cela fait un mois que je n’ai pas volé (cause météo, mes propres dispo et dispos avion…). Le vent, bien que dans l’axe, souffle fort, environ 20 nœuds, et par un tel vent, même le roulage devient un exercice périlleux 😉 . Décollage, les premiers tours de piste sont périlleux et j’ai du mal à faire face aux événements (devrais-je dire aux éléments, en l’occurrence, ce vent qui me donne du sacré fil à retordre), et ce n’est qu’au quatrième tour de piste que je m’en sort enfin à peu prés et pose l’avion vraiment tout seul 😉 .
Depuis le temps que j’avais envie de faire un vol de nuit, et comme le hasard ne semblais pas de mon coté pour profiler une occasion de ce type, j’avais décidé de forcer un peu le hasard en programmant un vol avec Bertrand sur le Cessna 152. Finalement, Bertrand décide que le vol se fera sur le DR400 du club, ce qui nous permet d’embarquer du monde et en premier lieu, ma petite chérie, qui découvrira donc le vol en mode hibou en même temps que moi (quelle chanceuse 😉 ). Nous embarquons, tant bien que mal (et moi je gagne le droit de faire un aller-retours au club car je n’ai pas pris de casque… comme dirais Bertrand, quand t’as pas de tête, t’as des jambes !). Bref, nous finissons par être prets. Mise en route, reglage de l’éclairage du tableau de bord, puis nous nous rendons au point d’arrêt et faisons les essais moteurs. Nous sommes prets, le Cessna 152 est lui aussi parti en vol de nuit et est en longue finale, nous devons donc attendre qu’il se soit posé.
Nous nous engageons enfin sur la piste 20, et nos 180 chevaux s’ébrouent dans le silence de la nuit. L’avion accélère, et nous voila bientôt en vol, en vol de nuit ! Nous gagnons notre altitude de sécurité, puis direction le lac St Point. Bertrand nous fait deviner le nom de villages que nous voyons tout autours de nous (en fait, je suis assez mauvais à ce jeu, mais chuuuute, faut pas le dire). Pas que des villages d’ailleurs, car au loin, nous pouvons distinguer très clairement les lumières de Dôle, et encore plus fort, celles de Dijon. Et ces deux villes paraissent étonnamment prés de nuit, alors qu’il nous faudrait plusieurs dizaines de minutes de vol pour les atteindre ! C’est tout simplement superbe ! Retour en direction du terrain en survolant Pontarlier (à l’altitude réglementaire de sécurité de 6000 ft), puis mise en descente pour rejoindre la vent arrière, direction la Vrine, et juste avant la Vrine, on tourne pour se mettre en base, puis en finale, enfin, en longue finale. On distingue en face notre piste, faiblement éclairée par le balisage de nuit. Touché, puis on repart pour un tour de piste, histoire de faire durer un peu le plaisir, d’autant que c’est facile, puisque le vent est dans l’axe (dixit Bertrand 🙂 ).
Atterrissage sans encombre, toujours après une longue finale, puis retour au parking. Moteur coupé, il nous faut désormais rentrer l’avion, toujours à la lueur de la torche ! Il n’y a plus qu’à fermer le hangar, puis nous réchauffer, car il fait frais en cette saison à Pontarlier !
Premier vol de nuit qui me laisse pleins de souvenirs. La semaine prochaine, il est probable que nous remettions ça, mais pourquoi pas pour une navigation, et non plus un simple vol local ! Vivement !!!
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