Comme je suis pendant toutes la semaine à Belfort pour mes études et que le mois de mai est remplis de jours fériés, j’ai décidé l’un de ces jeudi fériés de me rendre un petit coup à l’aérodrome de Belfort, j’ai nommé Belfort-Chaux (LFGG pour les intimes).
Je me rend donc la bas à vélo (environ 8 km), et je découvre une plateforme qui m’a l’air assez sympa. Une plateforme prise dans les reliefs qui est équipée de deux pistes (en herbe s’il vous plait 😉 ) de 920 m.

Lorsque j’arrive la bas, je suis déjà gaté, car je découvre sur le parking un T6, moteur ronronnant, qui s’apprête à partir ! La chance semble être de mon coté aujourd’hui !

Allez, comme il faut se faire plaisir, encore quelques images de cet avion fabuleux :


Le terrain abrite également un club de planeur assez important (j’ai pris 2-3 infos d’ailleurs, je pense que je vais me laisser tenter par un petit vol d’initiation un de ces 4).

Pour la petite histoire, le hangars du club s’appelle le hangar Adolphe PEGOUD, aviateur français de la première guerre mondiale, qui fût parmi les premiers hommes à prouver, en 1913, qu’il était possible de sauter en parachute d’un avion (lorsqu’il est en perdition par exemple). Après qu’il ait sauté, son ‘avion s’est mis à décrire des figures dans le ciel, et il fit même une boucle (un looping), il en avait donc déduit qu’il devait être possible d’effectuer ces figures aux commandes. La même année, Adolphe PEGOUD est donc le premier à réaliser une boucle contrôlée en avion, le tout après avoir volé sur le dos sur quelques centaines de mètres. Adolphe PEGOUD sera abattu par un avion ennemi le 31 août 1915 à l’est de Belfort, après avoir remporté 6 victoires aériennes.
Voila, une petite plateforme bien sympa, j’y ai passé une matinée presque complète, il faisait beau et l’activité était au rendez vous !
C’est clair que tomber par hasard sur un T6, c’est ce qui s’appelle avoir de la chance. Il a l’air bien sympa ce terrain !