Ile d’Yeu édition 2015

10 mai 2015, une sortie à destination de l’ïle d’Yeu est organisée par le CE de ma boite. Au programme des festivités, un A/R dans la journée sur l’île, afin d’aller faire une ballade sur l’île à vélo.

Décollage de Saucats un peu après 9h une fois la levée des brouillards confirmée du côté de Nantes (nous sommes CAVOK dès le matin à Bordeaux, mais c’était encore bien bien pris un peu plus au nord selon les METAR de Nantes et Saint Nazaire… Nous sommes 4 avions au départ de Saucats, je décolle en dernière position, et dès le décollage, je prend plein ouest afin de rejoindre la côte (j’aime bien aller sur l’ïle d’Yeu en longeant la côte, je trouve l’itinéraire sympa), alors que le reste du groupe prend un itinéraire un peu plus directe via les zones de l’aéroport de Bordeaux.

Dès le décollage, nous pouvons apprécier l’exceptionnel visibilité offerte par cette journée de mai : nous à la verticale du terrain de Saucats à 1400 pieds sol, nous voyons déjà très clairement la dune du Pyla, située à plus de 30 nautiques (soit 55 km). L’itinéraire que j’ai choisi le long de la côte nous fait survoler Lacanau, puis nous longeons le trait de côte jusqu’à l’estuaire, de quoi apercevoir le fameux signal, toujours plus près de l’océan ! Nous traversons ensuite l’estuaire, avec une belle vue sur le phare de Cordouan qui signale l’entrée de l’embouchure. Nous attaquons rapidement le transit au dessus de l’île d’Oléron, passage à la verticale du fort Boyard (ça fait toujours son petit effet),  histoire de pouvoir jeter un œil aussi sur l’île d’Aix, puis l’île de Ré. J(entend sur la fréquence de la Rochelle avec qui je suis en contact que les premiers avions du groupe ont contacté l’île d’Yeu, et que la bas, cela semble un peu compliqué : le sud de l’île est dans stratus, qui sont probablement assez bas (un avion est en tour de piste mais il n’a pas souhaité nous communiquer le plafond réel), il semble que cela soit dégagé. Le collègue indique sur la fréquence qu’il voit ce qui est possible de faire et nous tiens au courant sur la fréquence. Dans l’intervalle, les avions du groupe ont quitté la fréquence de la Rochelle (je pense à ce moment qu’ils sont passés directement avec l’île d’Yeu, je décide donc de veiller la fréquence du terrain en plus de la Rochelle). En sortie de SIV, la Rochelle me propose de passer avec Nantes, mais je passe directement sur la fréquence de l’île d’Yeu (pensant y retrouver les autres avions du groupe). Je suis visiblement encore trop loin et trop bas lorsque je cherche à contacter l’île d’Yeu (je pense que j’était à environ 40 NM, en montée vers le FL65 pour la traversée), et je ne reçoit pas de réponse de l’île d’Yeu lors de mes tentatives de contact. Un autre avion reçoit visiblement l’île et se propose de faire le relais : on me confirme que cela se dégage bien par le nord, et que l’arrivée ne devrait pas poser de soucis.

Arrivé en début de traversée, j’arrive enfin à établir une communication bidirectionnelle avec l’île d’Yeu, je n’entend pas d’autres avions du voyage sur la fréquence mais je ne me pose pas plus de questions. En arrivant sur l’île, les status sont en trains de se disloquer, la partie sud semble encore relativement encombrée, et en arrivant d’assez haut (je suis à plus de 2000 ft encore lorsque j’arrive sur la pointe des corbeaux), il est difficile d’estimer la hauteur disponible sous les nuages. Je décide donc de contourner l’île par le nord (un contournement pas le sud m’aurait permis de passer directement en vent arrière puisque c’est la piste 14 qui est en service). Comme il n’y a plus de trafic dans le circuit, l’AFIS me propose ensuite une longue finale, ce qui est une bonne option pour éviter d’aller rechercher la vent arrière. Atterrissage avec 16 kts quasi de face, la finale est loooonnngue ! Atterrissage sans encombre, on dégage sur la piste en herbe pour rejoindre le parking. A l’arrivée… je ne vois pas les collègues… J’essaye de les contacter sur leur portable, sans plus de succès… j’imagine donc qu’ils se sont déroutés sur les sables d’Olonne comme cela avait évoqué sur la fréquence de la Rochelle. Après avoir conditionné l’avion pour la journée (important vu le vent sur le terrain), je monte voir l’AFIS qui me confirme qu’il a des avions du groupe en contact depuis quelques minutes… Au final, en partant le dernier, je serai arrivé presque une heure avant le reste de groupe 🙂 .

L'aérodrome de l’île d'Yeu
L’aérodrome de l’île d’Yeu (LFEY pour les intimes)

Nous prenons donc possession de nos vélos (livrés directement sur le terrain par le loueur, très pratique !) vers midi.

Sur le port de port Joinville
Sur le port de port Joinville
Le port de Port Joinville
Le port de Port Joinville

Nous commençons par le pic-nic sur la plage de Port Joinville.

La plage de port Joinville
La plage de port Joinville

Ensuite, itinéraire touristiques sur la partie est de l’île : port de la meule, château…

Le port de la meule
Le port de la meule
Secteur port de la meule
Secteur port de la meule
Paysage marin
Paysage marin
Un petit pont de pierre... naturel
Un petit pont de pierre… naturel
Ce qu'on aime sur l'île : la diversité des couleurs... du bleu, du vert, du jaune, du gris... sur une même image
Ce qu’on aime sur l’île : la diversité des couleurs… du bleu, du vert, du jaune, du gris… sur une même image
Le port de la meule avec son petit phare/signal
Le port de la meule avec son petit phare/signal
Le château dans son ensemble
Le château dans son ensemble
Une vue du château de l'île d'Yeu
Une vue du château de l’île d’Yeu

Retour au terrain vers 16h45, et décollage vers 17h30. C’est toujours la 14 en service, donc décollage dans la direction du continent. Montée durant la traversée vers le FL55, le plafond est illimité et la visi toujours aussi bonne (largement plus de 50 km) : je décide de faire le vol à cette altitude. Je crois que c’est l’une des premières fois que je fais un vol en FL depuis que je suis dans la région de Bordeaux, et peut-être même depuis mon PPL (il faut dire qu’il faut réunir pas mal de conditions, à commencer par une branche suffisamment longue pour que la montée vaille le coup et surtout une météo suffisamment bonne pour permettre la montée et surtout la descente une fois proche de l’arrivée). Le retour est une quasi ligne droite de la côte jusqu’à Saucats. Le passage dans la CTR de Bordeaux nous est accordé à 2000 pieds , et fait toujours son petit effet : passagers impressionnés de pouvoir survoler si bas un si gros aéroport…  Il faut dire qu’au moment ou nous sommes passés, le contrôleur nous à demandé de transiter au niveau du seuil 05, un EasyJet était en effet en montée initiale au moment de notre arrivée sur l’aéroport, toujours sympa de voir si bien et si près ces gros machines ! Lors de la descente du FL55 vers 2000 ft, j’ai eu une illustration parfaite d’un des avantages du vol en FL : la fraîcheur… je me souviens avoir vu une température extérieure aux alentours de 20°C lors du vol retour, et au moment de la descente, j’ai commencé à trouver qu’il faisait chaud dans la cabine à un tel point que je me suis demandé si le chauffage de la cabine n’avait pas été tiré accidentellement. Mais non, un coup d’œil sur le thermomètre m’indique que la température extérieure est désormais presque à 30°C (en consultant les METAR de Bordeaux après atterrissage, ils relevaient 28°C à 18h30 locales). Un retour au frais et sans une turbulence, que des avantages ! Atterrissage sans encombres juste avant 19h à Saucats, la fin d’une belle journée ! L’expédition sur l’île d’Yeu est vraiment une valeur sure que je conseille à tout le monde !

Pas de photos prise d’avion sur ce vol… nouveau matériel photo (Canon 70D 😉 ) que je ne maîtrise pas encore suffisamment pour être à l’aise en utilisation en l’air… ça reviendra probablement un jour ! Je vous ai en revanche placé quelques images supplémentaires de la visite de l’île dans cet album !

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